07 janvier 2015

Tunisie #2 - Nord



El Djem

      Prochaine étape de mon voyage en Tunisie, l’amphithéâtre d’El Djem. Arrivé en train de Tozeur, il pleut, il fait froid et j’ai les pieds gelés. Je mange un bout dans un petit kébab pour me réchauffer sans grand succès. Le temps finira quand même par s’éclaircir et moi par me sentir un peu plus alaise.

Je visite l’amphithéâtre qui est le troisième plus grand de l’Empire romain…

Kairouan

      J’arrive à Kairouan, qui a été la première ville sainte du Maghreb (et quatrième de l’islam). Tout autour de la ville, il y a des remparts, et sur un des côtés, la Grande Mosquée. Je trouve une petite auberge accueillante, et retourne en ville manger un pain Mozzarella miel.


Le lendemain, je monte sur les toits de l’auberge, il y a une superbe vue sur la ville que je vais ensuite visiter.




Cap Bon

      Situé à l’extrême nord-est de la Tunisie, le cap Bon est une petite péninsule. Je m’y rends en louage directement de Kairouan. Le but étant de voir le couché de soleil. Je me perds, marche pas mal, me reperds et arrive la nuit ^^

Je passe la soirée avec le gars de l’auberge dans laquelle je suis ainsi que son cousin qui est de passage.

Le lendemain, je me lève tôt pour grimper sur la colline (une heure de route) et voir le lever de soleil. Le temps est bof, le lever de soleil également, la descente est plus intéressante…



Tunis

      Retour à Tunis, je trouve une auberge, y laisse mon sac et vais visiter le musée du Bardot. Je me méfie du taxi et y demande le prix avant même d’y être monté. Le gars est à fond dans la religion, la barbe, la robe… Super gentil, on discute pas mal. Dans le musée, les photos sont interdites (sauf si tu payes…). Pas mal de mosaïque et une grosse partie d’histoire de l’islam (ce que j’ai trouvé le plus intéressant). Sinon, des statuts, des portraits... Du classique. De retour à l’auberge, je rencontre un Algérien, professeur de français retraité. On discute un peu, le soir, je pars en ville manger.


Dougga

      Le Nord de la Tunisie ressemble pas mal à l’image que je me fais de l’Italie (même si je ne m’y suis encore jamais arrêté). Des oliviers à perte de vue, Dougga se trouve à une grosse centaine de kilomètres au sud-ouest de Tunis.

Je m’y rends là encore en mini bus et marche jusqu’aux ruines de la petite ville romaine.

Je déambule dans la petite cité et c’est assez impressionnant de se dire que tout (ou presque) ce qui m’entoure à 2000 ans…




Je retourne à la ville proche de Dougga en stop (dans une sirroco s’il vous plaît !) où j’espère trouver un louage et rentrer à Tunis. Le souci est que c’est dimanche, et demain, c’est la rentrée. Je me souviens d’ailleurs que le matin, quand je suis arrivé dans cette ville, pleins d’étudiants se sont ruées sur notre minibus pour retourner à Tunis.

Il y a un monde fou qui cherche désespérément un moyen de transport et j’ai mon avion demain matin donc impossible de ne pas rentrer ce soir.

Les minibus sont trop rares et submergés en 5 secondes, les bus complets (la gare routière ne vend même plus de tickets). Je tourne un peu en ville, tente le stop sans succès. Je me sens un peu piégé, remonte en ville et là : le gars avec sa Sirocco qui m’accoste : « Je te vois tourner depuis un moment, je me suis dit que ça allé être galère pour toi de rentrer à Tunis ». Il appelle sa sœur, elle travaille à Tunis et doit rentrer ce soir avec cette même voiture.

Sauvé ! Sur les coups de 19h, je suis de retour à Tunis !

Tunis

      Mon dernier matin, je traîne dans la ville.



Je prends un taxi qui essaye à nouveau de m’arnaquer en me vendant le double du prix de la course. Il avait marqué 5 dinars sur son compteur, s’est empressé de le remettre à zéro pour me réclamer 10 dinars ! Je l’enverrai gentiment chier et finira par me rembourser.

Avant le départ, pas à la bourre, je fais la queue pour passer les douanes (une bonne demi-heure d’attente). Lors de mon passage, on m’apprend qu’il me faut payer un timbre à 15€ pour pouvoir partir. « Ah si si, c’est marqué sur l’affiche là-bas ! » Me dit-on en pointant du doigt une pauvre affiche format A3 !

Coup de bourre, je retourne dans le hall, fais la queue derrière des Italiens qui mettent trois plombes (que j’enverrai également, gentiment chié…).

En faisant à nouveau, la queue pour la douane, j’entends un message disant que l’avion aura 2 heures de retard ! Ouf ! Sans ça, j’étais bon pour acheter un nouveau billet !


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