10 décembre 2012

Nouvelle Calédonie #2 Ile des pins



Pourquoi l’île des pins plutôt qu’une autre ? Le prix. Tant qu’à perdre de l’argent en allant dans un endroit où il pleut, autant aller là où c’est le moins cher.

Mercredi 5 décembre

      On lave donc la voiture avant de la rendre à l’agence de location et prenons l’avion sur les coups de 16h. Après un vol qui se passe dans de beaux éclaircis, on arrive sur l’île des pins ou il se met à pleuvoir…

Le point information de l‘aéroport nous envois « chez l’habitant », un certain Jacques. On est reçu par le chauffeur, Jérôme, un peu bizarre comme homme. Il est totalement raciste contre les Australiens et aura tendance à nous mépriser du fait que l’on est était en Australie. On rencontre Marie (encore une), une Française qui était en Australie depuis 2 ans et qui repart en France pour noël également. Le soir, le fils de ce fameux Jacques (que l’on n’a toujours pas vu) plus ou moins déchiré, nous invite à prendre un verre et à fumer dans son bungalow avec ses copains. L’ambiance est sympa même si on ne tarde pas trop.

Jeudi 6 décembre

      Pour la première fois du voyage, on est réveillé par la chaleur. 6h30, tout le monde debout ! Rien d’organise aujourd’hui, on va voir se qui se passe au village voisin, Vao, en espérant trouver de quoi louer vélos, scooters ou voitures pour se déplacer sur notre petite île.


6 kilomètres pour arriver à destination. Sur le chemin, les deux chiens du camping nous suivent tout le trajet.


On mange dans un snack et nous nous renseignons pour les locations. Rien n’est disponible. Il n’y a que très peu de chose à louer. On apprendra plus tard par un gendarme, que certains kanaks ont un peu la haine des touristes et détruisent les infrastructures touristiques dont les vélos, scooters et voitures. On se rend, à pied donc, sur la baie St Maurice, au sud de Vao.


On retourne au camping en stop laissant les pauvres toutous livrés à eux même… Après être retourné au camping manger un bout, on se pose sur une plage avec un rocher à 30 mètres où l’on peut plonger avec le masque et le tuba. Il n’y a pas grand-chose à voir dans l’eau, les coraux sont morts et les poissons ne se bousculent pas… On file dans un petit bar sympa, avec piscine pour y passer quelques heures puis faisons le tour d’une presque île.


Le soir, on va dans un autre bar et sympathisons avec quelques personnes. Retour au camping où on retrouve les deux chiens tout contant de nous revoir, qui n’ont pas l’air très rencognés de les avoirs abandonné à 6 kms de là dans la journée.

Vendredi 7 décembre

      Petit déjeuné au camping et on part pour une ballade en pirogue traditionnelle de la baie St Joseph. La ballade dure près de deux heures. On traverse la baie turquoise d’Upi parsemée de petits îlots et de tortues de mer.




On redescend de l’autre coté de la baie, marchons 45 minutes dans la forêt et arrivons à la piscine naturelle.

Même si on nous a recommandé de prendre masque et tuba et qu’au final, il doit avoir à tout casser, 30 poissons, l’endroit reste magnifique.



On suit le banc de sable de la rivière puis faisons le tour par la mer, d’une cote rocheuse et arrivons comme des roumains, l’eau jusqu’au hanches, dans un bar huppé rempli de gens prout prout à 10 euros la conso…


L’endroit est là aussi vraiment joli et on y restera une bonne partie de l’aprèm avant de retourner au point de rendez vous où Jérôme, notre chauffeur préféré nous attend. Toujours à tirer la gueule, on s’accrochera un peu avec lui et nous invitera à rester à l’écart ce soir au repas car il y a une quinzaine de personnes qui viennent manger. Son problème en fait est qu’on fait tout du jour au lendemain et réservons rien, ça aurait tendance à l’agacer. De plus, je l’avais déjà remarqué au Vanuatu, certains hôtes, si en plus de dormir, on ne mange pas chez eux (en payant pour les repas) on et un peu mis à l’écart comme le touriste de seconde zone. Bref, on le laisse dans ses délires et faisons notre vie… On s’arête faire un tennis avec les Marie dans un centre de l’arme et mangeons au même endroit. On rencontre un calédonien aillant fait son service à Nancy. Arrivé en plein mois de février, pas habitué au froid (surtout le froid du Nord Est, niark niark niark !) il a passé 15 jours à l’hôpital, complètement malade… On sera à nouveau hypnotise par la télé française au fond de la salle… Retour à la tente, celle-ci est cassée, peut être top de vent durant la journée ou les chiens y sont tombés dessus ou Jérôme y est tombe dessus… Le vent souffle et avoir une toile de tente vibre contre mon oreille ne m’enchante pas plus que ça, je préfère dormir à la belle étoile avec mes copains les chiens…

Samedi 8 décembre

      Réveil autour de mes trois copains chiens qui ont veillés sur moi toute la nuit, on marche sur la côte Ouest de l’île avec les filles, j’essayerai d’arrêter des véhicules pour demander le chemin de la grotte mais personne s’arête… On finit sur une plage avant de retourner au camping. On part au restaurant où l’on mange un plateau de fruits de mer, plutôt cher pour ce que c’est. Pas grande variété de bestioles mais ça reste quand même très bon. Apres manger, je m’attaque à la montagne d’où il y aurait un bon point de vu. Une heure après, me voila au sommet…




Je redescends sans traîner car je ne suis pas en avance pour attraper le bateau. Retour au camping, on plie toutes les affaires et partons au quai pour prendre le bateau et retourner au camping de Dumbea à coté de Nouméa.

Dimanche 9 décembre

      Mon avion part à 12h30 (Enregistrement 2 heures avant car c’est un vol international) et comme je l’ai écrit sur la ligne du dessus : On est dimanche… Seulement trois bus partent du camping à l’aéroport et ça, je m’en aperçois à 9h30… Je me dirige vers Nouméa avec le premier bus qui passe car il sera plus simple d’attraper une navette la bas. Je rencontre un prof de sport dans le bus, il m’accompagne jusqu’aux navettes. Rien pour arriver dans les temps, je me résigne prendre un taxi… Durant le trajet, je regarde à nouveau mon billet, l’enregistrement n’est finalement qu’à 11h30. Je ne suis même pas en retard même si un quart d’heure plus tard, le guichet était ferme…

- Mr Lacassagne ?
- Oui, comment vous savez mon nom ?
- Bah vous êtes le dernier à ne pas avoir été enregistré…


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