04 décembre 2012

Nouvelle Calédonie #1 Grande Ile



Dimanche 25 novembre (suite)

      Je retrouve donc Marie qui m’a attendu sagement pendant toute la journée… On doit, malgré nous, prendre un taxi pour ce rendre à l’auberge de jeunesse qui a fermée plus d’une heure plus tôt. Le taxi est partit et on marchera jusqu’à l’hôtel le plus proche… Un peu cher l’hôtel mais pas le choix, on profitera quand même de la télé Française. Ça à beau ne pas être une des choses qui me manque le plus, je suis quand même resté hypnotisé devant « on est pas couché »… D’ailleurs, plus de Nauleau ni de Zemour??? Tant de choses vont changées dans ma petite vie que je ne sais pas encore… Gros truc sympa également : Le matelas ! Le second vrai matelas depuis 2 ans (après celui du boss d’AllMine qui nous avait laissé dormir chez lui à noël dernier)

Lundi 26 novembre

      Première sortie à Nouméa (de jour). Première question : - Heu, elle est où la boulangerie ? Première réponse, un ton glacial : -Y’a pas de boulangerie ! – OK… Welcome in France ! Une réalité qui risque d’être dure à surmonter en métropole, même si on rencontre de gens très gentils, il y en a plein qui tirent la gueule ! Car j’ai beau être le premier à critiquer les Australiens en disant qu’ils sont un peu ignorant et bébête mais ils restent quand même adorable et ont toujours le sourire. Apres quelques autres demandes, on trouvera une boulangerie et on mangera nos croissants dans notre chambre d’hôtel avant de ressortir en ville. Au programme, prospection pour louer LA voiture la moins chère de la ville, passage au point d’information, à la librairie (bah ouai parce que les bouquins ça manque aussi…), acheter quelques bricoles pour le voyage et nous voila maintenant à la recherche d’un camping à la tombe de la nuit.

Petit aparté sur les prix de la Nouvelle Calédonie. On a toujours entendu que tout était hors de prix, +34% par rapport au prix Français. Mais finalement, venant d’Australie, les prix nous semblent tout à fait corrects. On loue une nouvelle twingo pour 25 euros la journée, les prix des fruits et légumes doivent être similaires aux prix australiens (chers), les campings à 12 euros pour deux… Bref, bonne « surprise » donc…

Le soir, on trouve tant bien que mal un camping, très mal indiqué mais vraiment sympa. On retrouve des Français de métropole, de NC, d’autre qui voyagent… L’ambiance est cool et on mange plein de letchis que certains viennent de cueillir.

Mardi 27 novembre

      Après être retourné dans les environs de Nouméa et d’avoir acheter quelques affaires manquantes, on remonte la côte Ouest.


Les point de vues sont jolis et l’eau turquoise. Le temps est mitigé et me rappelle bizarrement la Nouvelle Zélande où l’ont passé du coq à l’âne en 15 minutes. Le vent est très fort, rendant certaine plages vraiment pas belle. On n’a pas trop de temps devant et continuons notre route. Plage de Bouraké passée, on arrive à celle d’Ouano où la petite route longeant la côte manque un peu de soleil pour la rendre splendide. Le temps se gâte donc, on recherche un camping autour de la Foa avec l’aide des filles de l’office de tourisme un peu perchées… On dort à Farino, un petit camping sympa à coté d’une petite cascade où l’on rencontre Damien et Agathe un couple faisant le tour de la nouvelle caledonie en stop mais aillant 3 mois devant eux…

Mercredi 28 novembre

      On quitte le camping Damien et Aghate avec qui on passera la journée. Après avoir était 4 dans un break sur la côte est australienne, nous voila à 4 dans une twingo ! On visite le parc des grandes fougères, on fait une boucle de 7 kilomètres, un peu longue sur la fin et un sentiment étrange (et « extrem’ment » désagréable) d’avoir passé sont temps à monté sans jamais redescendre…


On continue notre route avec notre bolide au bas de caisse rasant le sol (voire touchant le sol) jusqu’à la plage de Poe. On s’installe et faisons le tour du camping en repérage. On rencontre des jeunes de la ville voisine qui nous invite à boire un coup. Finalement, on restera avec eux jusqu’au soir avec un petit barbuck au dîner…

Jeudi 29 novembre

      On ne traine pas trop au camping, direction du bonhomme de la roche percée, la baie des tortues qui est malheureusement interdite à la baignade…


 



On monte jusqu’à Koné puis traversons l’île d’Ouest en Est jusqu’à Hienghène, la route est jolie mais la météo n’est pas trop avec nous…


Arrive à destination, on trouve le camping et y installons la tente. L’endroit offre des activités, on réserve une randonne palmée pour le lendemain matin en espérant une amélioration au niveau du temps… Durant la soirée, on sympathise avec la guide (qui sera notre guide le lendemain) et mangeons avec un couple de petit vieux très gentil dans la soirée.

Vendredi 30 novembre

      Il fait beau ! Sortie sur ilot Hienga. Petit parcours dans la forêt, explication des arbres avec la guide.


On plonge ensuite dans les coraux de la réserve de l’ilot. La ballade est jolie mais je réalise que je resterai peut être un gros blazé de la plongé du fait d’avoir été à la grande barrière de corail australienne…




Retour sur la grande terre et retour de la pluie ! On n’hésite plus à rester ou pas au camping, on trace… Pas loin de là, le belvédère pour admirer la « poule couveuse »


On continu donc vers le nord et sous la pluie. Dans notre malheur, on trouvera un peu de satisfaction en voyant toute les cascades version « haut débit » tout le long de la cote Est.


C’est vraiment joli et parfois flippant, quant on traverse un pond plus qu’inondé avec une petite twingo qui, chargée, ne doit pas dépasser les 2 tonnes…


On continue jusqu’à un camping totalement perdu dans le Nord Est de l’île, un peu de place pour monter la tente, pas de toilettes, pas de douches, un peu miteux donc…

Samedi 1er décembre (je rentre en France ce mois ci !)

      Le temps est encore et toujours mitigé à tendance dégueulasse et on se tape de bonnes averses de temps à autre. On monte jusqu’à la pointe nord et Poingam. On prend le petit dej, la plage est sympa mais le temps pas top. On redescend donc plus vite que prévu… Sur le trajet, rien de particulier à par des plages. Et les plages sans soleil, bah c’est comme Noel sans le froid, ca rend pas grand-chose… Aux alentours de Koné, on essaye de trouver un coin pour dormir. Sans grand succès, d’abord, les campings sont très mal indiqués (un peu comme tout le temps depuis le début), ensuite, les campings sont parfois sans raisons fermés, comme celui des alentours de Koné. On traverse à nouveau la route transversale pour continuer notre « 8 » sur la grande terre et retrouver la côte Est. Le temps se dégage sur la route nous donnant plein d’espoir pour la suite de notre voyage… Arrive au camping de Poindimie (tenu par une millavoise). Un camping très sympa, un îlot à moins de 2 kilomètres accessible en kayak durant la journée. Sortie prévu demain !

Dimanche 2 décembre

      Tien, mais il pleut ! Et il a plut beaucoup pendant la nuit… Kayak annulé, on continu malgré nous et notre route le moral dans les chaussettes… On traverse un site d’extraction de nickel et pour mettre un peu de piquant dans notre journée, on prend un garçon en stop. Garçon très gentil qui nous raconte qu’il fait du business (comme beaucoup de garçon de son âge, bon 19 ans quand même…) avec la beuh. Il nous proposera même d’aller voir un de ses quelques 100 spots ou il plante perdu à proximité d’un site minier. Après ça, on le dépose chez lui sans soucis.


Viens le moment de la journée galère pour trouver un camping, pire encore, on cherche un camping en particulier ! Le camping de moara sur la plage du même nom. La guide de la rando palmée nous l’a conseillé pour son dugong qui traine dans la baie. D’après elle, on a 90% de chance de le croiser et de jouer avec. Camping trouvé, maillot de bain enfile mais pas de dugong… La poisse continue ! La pluie ne s’arrête que dans la nuit…

Lundi 3 décembre

      … pour reprendre de plus belle le lendemain ! La mer est agité, baignade annulé et on repart encore une fois sans rien avoir vu… Finalement, on retourne à Nouméa ou le soleil commence à sortir. On retourne au camping de Dumbéa (le premier camping ou on a était), le temps s’éclaircit et on décide de partir voir un trou d’eau juste à coté. On rentre dans la voiture et 3 minutes après, grosse averse ! Retour au camping sans rien avoir vu…La pluie ne s’arrêtera pas…

Mardi 4 décembre

      Le temps se dégage un peu, on fait les foufous en allant à l’îlot canard en espérant du beau temps ! Coup gagnant et on trouvera la bas notre troisième demi journée de soleil ! L’îlot canard est un petit îlot à proximité de Nouméa. Il y a une rando sous marine à explorer en masque et tuba. Le coin est très joli d’autant plus que c’est une réserve, protégée donc.



Dans l’après midi, on retourne au camping, plein d’espoir et envisageons même de partir a l’île des pins pour la fin de semaine…

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