Samedi 9 Août, (suite)
Un bus m’amène dans le centre. Enfin, c’était sans compter que je me plante d’arrêt… Je me retrouve pas mal excentré avec mon gros sac et c’est là que les galères commencent...
Je vais jusqu’au centre pour aller au point information. Ils me disent de consulter sur internet pour trouver des auberges… Sans internet, ça va être chaud. Il y a du monde, ça me gave un peu, je m’en vais à la recherche des deux auberges mentionnée par la petit futé (qui n’a de futé que le nom).
Les deux sont pleines, pour les autres auberges citées par mon guide, il y a des adresses mais elles ne sont pas situées sur la carte. Dans une ville grande comme Toulouse, ça deviens vite problématique. Je tourne en rond, demande au gens mais rien de concret et fini par me dire que je vais encore dormir dehors.
Alors je me dis, pourquoi ne pas louer une voiture et dormir dedans avant de partir visiter le pays ? Direction l’aéroport, là où j’avais vu plein d’agence de location. Sur le trajet, je crois reconnaitre un nom de quartier où il devait y avoir une auberge (ça pourra servir si je reviens dans quelques jours).
Pour les voitures, c’est la pleine saison touristique, ils ont au ¾ plus aucune voiture pour la dizaine de jour à venir. Les seules propositions que j’ai c’est des voitures à 60 € la journée :/
A l’aéroport, je croise des Français qui galère aussi, ils ont commandé une voiture via une plateforme internet mais impossible de savoir quelle agence a réellement leur voiture.
J’en ai assez avec mes soucis, je ne traîne pas et retourne en ville à la recherche du quartier où il y aurait une auberge. Je tourne, je tourne, je tourne et trouve enfin l’auberge.
Ils n’ont pas de place en dortoir pour ce soir mais ont une chambre individuelle. Je prends direct, ouf ! Totalement crevé mais le cœur léger de savoir que je vais dormir dans un lit et même dans une chambre tout seul en mode « flashpacker », je vais acheter deux bricoles à manger et retourne à la chambre. Une douche et dodo, il est 18h je dormirai jusqu’à…
Dimanche 10 Août
… 9h. Bien reposé, je dépose mon gros sac dans la salle à bagages (je serai en dortoir ce soir). Je pars visiter le vieux Tallin, très médiéval, c’est vraiment sympa.
En milieu d’aprem, je recherche un VRAI guide utile et détaillé sur l’Estonie, manque de bol, personne n’a le lonely planet en stock dans le centre-ville.
Retour à l’auberge, je réfléchi à mon séjour. L’Estonie, sorti de la capitale c’est la cambrousse, sans voiture ça va être la galère. Pourquoi ne pas aller voir ailleurs ? St Petersburg ! C’est à seulement quelques heures de bus de Tallin. Je me renseignerai demain…
Dans l’aprem, je fais connaissance avec deux allemands et un coréen (qui lui a, pour le coup, dormi dehors hier soir, je ne manque pas de me foutre le lui ^^). Le soir, on va boire un coup en ville, un pub écossais désert puis le bar « LABOR » où ils servent les consos dans des bécher et les shot dans des tubes à essais pour finir dans un bar boîte un peu plus bas dans la rue.
La soirée se termine au petit matin.
Lundi 11 Août
10h, motivé comme jamais à trouver un visa russe.
Direction l’ambassade de France au nord de Tallin. Ils me disent d’aller à l’ambassade de Russie au centre-ville. Je vais pour la première fois me confronté à la mentalité russe et franchement, c’est aussi rude que ce que je l’imaginais…
A l’interphone, le gars pas aimable du tout, un anglais de merde me donne un numéro. Il y a des visites touristiques à coté, je n’entends rien, le gars veut pas m’ouvrir…
J’appelle le numéro, ça ne marche pas et reviens à l’interphone pas aimable. La personne est la même, il me donne une adresse cette fois et qui se trouve quelques numéros plus loin dans la rue.
Je rentre, il y a deux guichets vides mais éclairés. J’attends, j’attends, j’attends, une dame au fond du guichet passe, me regarde et repart, j’attends, j’attends, j’attends et au bout d’un bon quart d’heure un type arrive. J’y expose mon souhait d’avoir un visa pour la Russie. Il me regarde me lance un « RUSSIAN !» avec le vrai gros accent russe comme on l’imagine tous.
Il me donne alors une carte d’un autre endroit dans la ville où il faut se rendre (enfin je suppose car à part « russian » il m’a rien dit d’autre).
Il est midi, un peu sur les nerfs, je rentre manger un bout.
Je retourne en ville à l’adresse indiqué, une fille un peu plus abordable, m’explique qu’il faut en fait une invitation de l’hôtel dans lequel je résiderai pour pouvoir demander le visa. Je vais m’arrêter là. J’apprendrai même, par la suite, qu’il faut attendre au minimum une semaine pour avoir le visa.
Bref, je continue ma visite de la ville et marche jusqu’à la maison du gouvernement et ses jardins.
Je reviens tranquillement par la plage sous un crachin breton pas très très agréable…
Soirée plus tranquille que la veille, on joue au babyfoot avec les deux Allemands et un Norvégien…
Mardi 12 Août
En allant à la douche, je rencontre un couple de Français, on discute un peu de nos voyages. Ils finissent leur périple après avoir visité les trois capitales des pays Baltes. Sans voiture, il me sera difficile de faire l’ermite dans la campagne Estonienne comme j’ai pu le faire en Slovénie. Visiter les trois capitales me semble être un bon compromis, ce soir je dormirai à Riga, capitale de la Lettonie…
Pour ma dernière journée à Tallin, je visite l’écomusée à l’Ouest de la ville, un musée en plein air où l’on découvre les maisons et bâtiments typique du pays.
Petit détour au centre commercial pour acheter le Lonely planet, je retourne dans le centre attraper mon bus pour Riga…
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