16 novembre 2015

Angleterre Sud #3 Bristol Brighton

16 novembre 2015

Court billet pour le trajet Bristol Oxford Windsor Brighton. Je pédale beaucoup et les points d'intérêt se font assez rare...

Painswick 
Lower Slaughter

Le temps est plus clément, il ne pleut presque plus, mais ça reste assez mitigé. Je me prends d'ailleurs quelques saucés ainsi que quelques averses de grêle. C'est franchement pas agréable et on fait très vite la différence avec la pluie !

Oxford
Windsor
Windsor
Le jour de mon arrivé à Brighton, il pleut beaucoup, je décide de passer la nuit dans une auberge de jeunesse, dernière lessive, dernière vrai douche probablement aussi avant la capitale ! Soirée pépère à regarder des vidéos sur les tragiques événements de la veille...

Brighton


3490 kilomètres...
Les Anglais,

Je profite de cet article pour parler de mon ressenti envers nos voisins anglais. Ce qui me dérange le plus étant leur faculté à toujours respecter les règles...

Stonehenge :

     Il y avait un parking pour les vélos à 500 mètres de l'entrée. Je vais voir le gars des tickets, je suis un des premiers, on est hors saison, il n'y a pas grand monde... J'y explique que je voyage à vélo, et m'inquiète de le laisser « ma vie » pendant près de deux heures sans vigilance. NON, il y a un parking pour les vélo, vous devez le laisser là-bas ! J'y dis que c'est pas très sécurisant, il en a rien à faire, il ne bronche pas ! Stonehenge (10 minutes avant). Ça n'a pas encore ouvert et profite des toilettes pour charger mon téléphone. Il est branché sur une prise à 15 cm du sol, suspendu, le fil enroulé sur lui-même. Un gars de l’accueil qui passe par là : Ah bah, vous ne pouvez pas le laisser là, c'est dangereux, quelqu'un peut glisser. Glisser sur un truc qui n'est pas au sol, oui, pourquoi pas...

Les voix cyclables en ville.

     Certains endroits sont réservés aux cyclos, d'autres sont piétons de telle heure à telle heure, des fois on a droit au ligne de bus, des fois non.... Comme dans toutes les villes , difficile, de s'y retrouver même en faisant attention. Les gens n'hésitent pas à me faire la remarque (sur un ton assez désagréable voire hautain) : Ha mais faut pas passer là, c'est piéton ! Ou lors : La piste est là-bas ! Même une femme qui ne bougeait pas du milieu du trottoir (volontairement) alors qu'elle avait un gros panneau de vélo derrière elle ! Là j'ai pas compris qui avait tort ou raison. Tout ça pour dire que je ne veux pas que l'on m'encense à chaque fois que l'on me croise (quoi qu'ils adulent bien une vieille bique qui n'as jamais rien fait d'autre de sa vie que d'avoir était bien née) mais quand tu vois un type avec un vélo plus gros que lui, tu te doutes qu'il n'est pas du coin et que de toutes les façons, il ne repasser jamais dans ta ville ! Alors ignorez-moi !

À la station-service :

     Appréhension pour aller remplir ma petite bouteille d'essence pour mon réchaud. Ça me trotte dans la tête depuis quelque temps, la quantité minimum est de deux litres chez eux et j'allais forcément à la confrontation de l'anglais qui n'a pas l'air d'aimer l’atypique... Patricia, la dernière personne m'aillant hébergé à directement tiltée quand j'y ai dit que j'avais un réchaud à essence avec une petite bouteille. Je décroche le pistolet, rien... Le gars vient me voir : C'est pas réglementaire cette bouteille si?! C'est pour quoi faire ? Je ne peux pas vous laisser remplir ! J'y explique, c'est une bouteille faite pour, bien plus sécurisante qu'un vieux jerrican en pastique... « Bon bah ça va pour cette fois » (genre le grand seigneur...). Il n'a rien dit sur la quantité...

Rien de bien méchant au final, mais j'avoue me sentir parfois mal alaise (oui oui, même moi!) dans certains endroits juste par « peur » de mal faire...

Les bons côtés maintenant !

L'anglais est de bonne foi, il a beaucoup de respect pour les gens en général, les anciens combatants (j'y suis en période du 11 novembre) et même si je voulais mettre mon vélo devant l'entrée de Stonehenge, je n'ai pas forcément beaucoup d’appréhension à laisser ma bourrique avec seulement un antivol à la roue pour faire les courses ou aller visiter un truc.

Une des choses que j'avais déjà vues en Australie, c'est certaines personnes qui, devant chez eux, ont des petites huttes avec des choses à vendre dedans (œufs, fruits, légumes...). Le prix sur un panneau et la caisse à côté sans personne pour surveiller. Je suis peut-être mauvaise langue mais, j'ai des doutes que cela fonctionnent en France et pense plutôt que tes œufs se retrouveront dans un gâteau à la broche trois maisons plus loin avec un voisin bien heureux d'avoir eu des œufs gratos !



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