03 août 2019

Afrique #HS Resort au Cap Vert


      Le départ de Fortaleza est plein de surprises. Premièrement, deux ou trois heures avant le départ, je reçois un mail de la SNCF m'informant de l'annulation du train Paris/Rodez. Comme si les éléments avaient décidé de se déchaîner, c'est au guichet de l'aéroport que l'on m'apprend que mon deuxième vol, Cap Vert/Paris est lui aussi annulé et que je devrai passer la nuit sur l'archipel pour attendre le suivant.

- La nuit est payée par la compagnie ?
- Oui
- Je réponds avec mon plus grand sourire : Ok ! Tout content de connaître un nouvel endroit.

      C'est tôt dans la matinée que l'on se pose sur l'île do Sal au nord de l'archipel. Je fais la connaissance d'une famille de 4 français rentrant de vacances et de Nicolas, il vient de rendre visite à sa compagne qui vit à Fortaleza, nous voilà donc dans la même "galère".

On est un bus entier à être redirigé vers le sud de l'île, c'est extrêmement sec et je me rappelle d'un podcast qui parlait entre autres des gros problèmes qu'ont les habitants pour avoir accès à l'eau.

Via l'application GPS, je suis à la trace notre déplacement, on nous amène vers la plage, et par la fenêtre, se dresse un énorme bâtiment, c'est à ce moment-là de ma vie que je vais connaître : LES RESORTS


      Le hall est immense, toutes les personnes à bord du bus descendent, on nous donne à chacun une carte de chambre et un bracelet "all inclusive" (tout inclus).

Nicolas, avec qui j'ai sympathisé, à déjà été dans ce type d'endroit et me briffe.

J'ai le sourire jusqu'aux oreilles lorsque je comprends qu'il y a un buffet énorme à volonté ! On marche bien 10 minutes entre bâtiments et piscines pour arriver à notre chambre. 

heureusement qu'il y a un plan...

Et dire que la nuit dernière, j'étais à côté d'un poste de police à vingt mètres d'une route bien trop chargée...

      D'ailleurs, véridique, lorsque je prends ma douche, je retiens ma respiration pour aller sous l'eau froide et quelques secondes plus tard "Ah mais je suis con, c'est un hôtel, il doit y avoir de l'eau chaude !", j'en avais perdu l'habitude car chez les Brésiliens, c'est très rare qu'il y en ait.

En fin de matinée, je rejoins Nicolas. On refait le monde, discutons de nos vies en sirotant des cocktails (gratuits aussi) et allons manger. Je me "goinfre" plus que je ne "mange" en réalité, enchaînant les assiettes et les plaisirs gustatifs bien loin de mon riz / légumes / origan de voyageur...

deuxième assiette de desserts...

      Après ça, la sieste s'impose, et c'est en fin d'aprem que je vais découvrir les environs.

Je me rends compte du décalage de ma vision de "vacances" qui rime d'ailleurs souvent avec "voyage", "découvertes de paysages", "découvertes de cultures", j'avoue que ça rime aussi souvent avec "à moindre frais".

Ici, tout est étudié pour rester à l'hôtel. Il y a TOUT ! Piscines, restaus, court de tennis, des billards... même pas besoin de sortir finalement !


      Je décide de prendre mon courage à deux mains pour aller voir hors de l'enclos, longe la plage, quelque peu fréquentée...

Il y a le potentiel pour recevoir en tous cas...


      Un peu plus loin, c'est désert ! On s'en était rendu compte du bus en arrivant, il n'y a rien sur cette île à part nos beaux immeubles tout de blanc vêtu...

      De retour à ma chambre, je me rends compte que l'électricité ne fonctionne pas, Nicolas me dira d'introduire ma carte de chambre dans le petit boîtier prévu à cette effet *×+X Magie X+×*, la clim se met à vrombir crachant un air venu de l'Antarctique. Ne pensant même pas à chercher la télécommande, j'ouvre le tableau électrique et coupe le fusible... il me faudra penser à le remonter avant de partir... (j'oublierai).


      Le lendemain, nous partons très tôt vers l'aéroport, c'était une expérience que ce petit arrêt au milieu de l'Atlantique...

      Je n'aurai rien vu du Cap Vert, cet article ne sera pas relié à "Afrique" et èrera, caché sur le blog jusqu'à pourquoi pas, une vrai visite du pays... Il paraît que c'est super beau sur les autres îles. Des vallées verdoyantes, des volcans, de belles plages (sans les 3000 transats), de belles randos en perspective...

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