21 octobre 2012

Vanuatu #3 Iles Torres




Lundi 15 octobre

      A 7h du matin, je passe en coup de vent acheter un nouvel élastique pour mon harpon et file à l’aéroport pour 8h. Ça y est, mon fusil est enfin prêt, je vais pouvoir chasser la poiscaille ! Le vol se passe dans un vieux coucou 18 places. On longe la côte que j'ai suivit deux jours avant en voiture. Le décors y est vraiment joli. Des petites îles partout, des eaux transparentes, des plages de fous...


Avec moi, deux Ni-van de Torres et les deux pilotes, on est pas surcharge au moins... Après une heure et demi on survole une piste d’atterrissage d'un kilomètre de long d'herbe plus ou moins fraîchement tailler, pour ceux qui on peur en avion c'est peut être pas la meilleure destination !


Les bagages sont poses au sol, les passagers pour le retour monte dans l'avion. En 15 minutes l'avion et déjà repartis... … avec mon gros sac.

Oui, car après qu'un mec ai posé les bagages au sol à coté de l'avion, ils les amènent pas dans l’aéroport comme partout ailleurs. On est sensé les prendre à ce moment là. Je tourne donc autour de « l’aéroport » en une trentaine de seconde en me disant « il y a bien une table ou ils mettent les sacs de ceux qui débarque». En vain... J’entends au loin ma pauvre brosse a dent et mes boxers de rechange pleurer de ne pas se frotter à moi pendant les quatre prochains jours (enfin 5 car j'en ai pas fini avec air Vanuatu...). Dois-je rajouter que même si j'ai, dans mon sac à dos, mon nouvel élastique fraîchement acheté, mon harpons est, lui, bien évidement resté dans mon gros sac... J'ai dans mon petit malheurs sauvé l'essentiel : un peu d'argent, bouquins, appareil photo et crème solaire.

Je me rend chez Ken, où je vais passer les prochains jours. Lui et sa femme, comme deux autres couples sur l’île, ont construit des bungalows il y a un peu plus de dix ans de ça afin d’accueillir les touristes. Pour 20 euros, on est nourrit loger et même blanchit.

L'endroit est un peu couper du monde. Quelque lampes solaire, une radio solaire pour communiquer avec les autres aéroports et c'est tout du coté électricité. L'eau de pluie est récupéré dans des cuves et sert pour l'eau de tout les jours...


Le couple me prête quelques vêtements de rechange et je part faire un tour dans les environs. Il y a un lagon qui sépare l’île, à marrée basse on peut le traverser sans que l'eau dépasse le bassin, sinon il faut pendre la pirogue ou se mouiller complètement. Je rend visite au village voisin, les gens sont accueillant. On repassera dans la soirée chercher à manger avant de revenir l'auberge.

Une « douche » et au lit...


Mardi 16 octobre

       Ken m’emmène au village de l'autre coté du lagon et m'en fait faire le tour. On va dans une grotte pleine de chauve souris qui leur sert d’abri lorsqu'il y a une alerte cyclones. Un petit tour à l’école, au jardin d'enfant puis dans un petit village voisin...


Le temps se fait de plus en plus gris, la sieste s'impose... En fin d'aprem, je fais connaissance avec les voisins, il se débrouille un peu plus en anglais que mon hôte, ce qui permet d'aller un peu plus loin dans les conversations... Il me propose de boire mon premier kava au Vanuatu. Et comme on me l'avait dit au Fidji, le kava du Vanuatu arrache la gueule ! Je mangerai mon premier crabe noix de coco, c'est trop bon.


Au niveau de la nourriture, ça se ressemble vaguement tout les jours. Le riz, la viande restant très cher à importer dans une partis aussi reculée, ils en mangent rarement. Ils se contente des produits de l’île (pour ce que j'ai vu en tout cas): Manioc, tarot, des feuilles dont j'ai zappé le nom pour les légumes. Poissons, crabes, homard pour les protéine. Coco, papaye, banane pour les fruits. Tout ça cuisiné de différente façon chaque jours. Sans être exceptionnel, c'est bon mais je m'en lasserai vite avec le temps même si les crabes et les homards étaient vraiment excellent.


Mercredi 17 octobre

      C'est le jour où je commence à sérieusement me faire chier. Niveau activités il n'y a pas grand chose à faire, j'ai fini mon bouquin depuis hier et je regrette vraiment de pas avoir mon harpon. On va de l'autre coté de l’île sur une petite plage sympa mais rien de plus en journée...


Avant le couche de soleil, Ken m’emmène de l'autre coté du lagon en pirogue, l’endroit a été ravagé en 1997 par un tsunami mais ça donne du certain charme à l'endroit. On zigzague à travers les arbres mort pendant un bon quart d'heure. On aperçois quelque poisson dans l'eau transparente dont un requin juste à coté de la pirogue.



Sur le retour, je proposerai à Ken de se reposer un peu. Me voilà pagayant dans le pacifique à la manière d'un Marama Vahirua sur les pelouses...

Jeudi 18 octobre

       Aujourd'hui c'est pèche ! Je vais avec les locaux dans le lagon. Ils attendent que la marrée baisse et posent des filets. Le poisson étant obliger de repartir dans la mer passe (parfois) dans leurs filets. Des qu'ils aperçoivent un banc de poissons, ils referment le cercle, le poisson s’emmêle dans le filet et t'as gagner un poisson à manger pour le dîner...



Je fais connaissance avec un ancien instituteur et ancien joueur de foot du Vanuatu. Il tiens les bungalow à coté du mien. Il m'invite boire un café dans la soirée.

Après la pèche en mer, la pèche au crabe ! J'ai proposé à Ken de le suivre à la « chasse » aux coconut crabs. Guillemet à « chasse » car ce n'en n'est pas réellement une. Dans la journée, il est allé dans la foret planter des noix de coco ouverte sur des bâton. La seule chose contraignante est de se lever à 23h, la tête dans le cul pour aller faire un tour en forêt. Car une fois devant la coconut, le crabe ne bouge même pas, on a juste à le prendre. Manque de bol, ils ne sont pas assez gros mais ça marche du tonnerre, ils devait y avoir au minimum 3 crabes autour de chaque noix de coco...


Vendredi 19 octobre

      Ken m’emmène sur la colline. C'est leur abri « tsunami ». Après une heure de marche, on a une belle vu sur le coin et la mer. De là on voit un cargo en contre bas qui apporte de la nourriture. On se dépêche de redescendre et de regagner le village.


Je me prépare pour 12h et l'avion qui reviens me chercher, on attend deux heures à l’aéroport avant d’apprendre que l'avion à eu un problème et qu'il ne viendra pas aujourd'hui. Peut être demain... Ça l'air courant avec la compagnie. Ils n'auraient que 4 avions, deux gros pour les vols internationaux et reliant les 3 grosses îles et 2 petits qui relient toute les petites îles. Du coup ils sont souvent en panne mais toujours en vie (pour le moment)... Le point positif est que je suis logé à l’œil par la compagnie aérienne !

Samedi 20 octobre

       J'apprends tôt dans la matinée que l'avion sera bien la aujourd'hui ! Ouf ! Je passe une dernière fois dans le village et rejoins des gens en train de faire un toit traditionnel en feuille... Je file à l’aéroport et regagne Santo dans l'aprèm.

Toutes les photos de l'article au lien suivant :


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