18 novembre 2012

Vanuatu #7 Epi


Samedi 10 novembre (suite)

     Bien que ce ne soit qu’à 15 kms d’Ambrym, je dois faire une escale à la capitale. L’avion est tout petit, on se croirait dans une voiture…


De plus, il y a beaucoup de perturbation et l’avion bouge énormément, ce qui fera hurler une américaine à coté de moi. J’avoue que je n’étais vraiment pas rassuré non plus… Arrivé tant bien que mal à Epi dans l’aprèm, je me rends dans une guest house. L’endroit est bof bof et je m’étonne de voir qu’il a une recommandation « trip advisor » une sorte de guide des meilleures maisons d’hotes. C’est presque deux fois plus cher que la dernière où j’ai été à Ambrym et elle ne comprend que deux repas (Petit dej’ et diner), si tu veux manger à midi, faut encore payer. Il y a trois grosses cabanes en parpaing pour une vingtaine de chambres. Elles ont des airs de cellule, certaine n’ont même pas de fenêtres. Des autoroutes de fourmis, des araignes… Les matelas de 5 cm sur du dur, ca passe mais posés sur des lattes rigides espacés de 10 cm, ça fait mal aux hanches… Je regrette ma voiture de Karratha parfois… Bref, c’est loin d’être les guest houses toute mimi avec deux bungalows en bambou tressés. Le seul point positif et pas des moindre et que la nourriture y est excellente. Tout simplement la meilleure bouffe que j’ai trouvée au Vanuatu, après le restau français bien évidement ! La taille de la cuisine m’impressionne d’ailleurs, on se croit dans une cuisine occidentale !


Dimanche 11 novembre

     Je loue un kayak pour la matinée, je remonte facilement la côte, trop facilement d’ailleurs, je m’apercevrai au retour qu’un courant me poussait…


Arrive à la pointe de l’île, j’accoste sur la plage et plonge avec le masque est le tuba. Beaucoup de poissons et de tortues de mer mais pas de lamantin, emblème de l’ile ou il est censé y en avoir beaucoup beaucoup (comme le dirai mon hôte qui en plus d’avoir une guest house surcotée doit avoir des problèmes de mythomanie…). Pour le moment je n’ai même pas vu l’ombre d’un museau se reflétant à la surface… Le retour en kayak est donc un peu pénible et je suis bien contant de retrouver la terre ferme. Epuise de ma course contre vents et courants, je dormirai une bonne partie de l’aprèm… Le soir, je pars au kava avec quelques personnes avec qui j’ai sympathisé…

Du Lundi 12 au Dimanche 18 novembre

     Des journées qui se ressemblent. Je pars à la recherche des lamantins dans la baie, en vain ! Je croiserai des canadiens venues en catamaran ainsi que les américaines déjà croisés dans l’avion eux aussi déçut de ne pas voir les fameuses grosses bestioles.


Le bateau que je devais prendre le jeudi a finalement du retard. L’avion du samedi est plein, je dois prendre un taxi à 40 euros pour aller de l’autre cote de l’île pour y prendre un avion le vendredi… La poisse n’en finit pas, il y a soit disant trop de nuages et l’avion est annulé. Retour au point de départ avec à nouveau le taxi à payer car, un peu de chance quand même, deux places se serait libérées pour l’avion de demain de l’autre cote de l’île (d’où je viens donc)… Un bon point quand même, les américaines reviennent de leur village et reste aux bungalows. Ca fait quand même du bien un peu d’occidentalisation, parler politique (n’aillant pas internet elles m’apprennent que Obama a était réélu), du monde en général… Et boire des bières plutôt que du kava! Viens le Samedi, l’avion est également annulé pour des problèmes techniques… Elle est vraiment ridicule cette compagnie d’avion… Troisième chance le dimanche, l’avion vient enfin me libérer de l’emprise de cette île ! Retour à la capitale où je passe la nuit (et où je retrouve internet) en attendant le vol de demain pour la dernière étape et ce qui devrait être le bouquet final : Tanna et son volcan en éruption !

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