21 novembre 2012

Vanuatu #8 Tanna



Lundi 19 novembre

      Arrivé à l’aéroport de Port Vila. Après les problèmes d’Epi et les deux avions annulés, viennent les problèmes de la capitale. Pour commencer, le mec au guichet va me faire payer 8 euros de surcharge car mon sac dépasse 10 kg. Je lui fais remarquer que lors des 7 précédents embarquements, même les plus petits coucous ne m’ont rien fait payer… Rien à faire, c’est pas trop grave, c’est que 8 euros… Je réclame ensuite les 20% de réduction que j’ai droit en aillant un billet international avec la compagnie Air Vanuatu. Ayant réservé l’avion par téléphone, l’agent d’Epi n’avait pu vérifier mes billets mais m’a assuré qu’en présentant le reçut, on me remboursera mes 20%. Cette fois on me rétorque que la réduction ne peut être déduite que des trois principaux aéroports Je leurs fais remarquer que j’ai pris trois billets en dehors des trois « grand » aéroports et que j’ai toujours eut les 20%. On me répond alors que les agents n’avait pas le droit de me faire la réduction. … Rien à faire, c’est pas trop grave, c’est que 14 euros… Enfin, je demande le remboursement d’au moins la moitié du Taxi de 80 euros que j’ai payer sur l’île d’Epi pour aller à l’autre aéroport, de l’autre coté de l’île. Sous prétexte que l’annulation de l’avion était due au mauvais temps et non pas à un problème technique, ils déclinent toutes responsabilités. Ca commence à faire, ça me saoule grave, c’est quand même plus de 100 euros ! Un peu (plus qu’) excédé et commençant à m’exciter sur le pauvre employer qui ne fait que faire son travail en répétant scrupuleusement les consignes, je demande son superviseur…

Soudain, une seule voix reste audible dans le petit aéroport de Vila… Même son de cloche donc de la part du superviseur… Il me dit que je peux faire réclamation auprès du bureau du centre ville. Ce que me semble juste une façon de se débarrasser de moi…

Bref, arrive vers 11h sous la pluie à Tanna. Il faut conduire une bonne heure avant de rejoindre l’autre coté de l’île. Je vais dans un camping. Oui, il n’y en a pas beaucoup au Vanuatu et c’est le premier ou je vais depuis l’Australie. D’ailleurs les prix des auberges de l’île sont supérieurs à ceux des autres îles, aucunes raisons à cela car, dans les magasins, les prix sont les mêmes. Je pense qu’ils profitent jute du fait que plein de touristes passe ici… Je monte ma tente et me repose un peu avant de monter au volcan pour la tombe de la nuit. 45 minutes de marche séparent le camping du volcan, mais une voiture peut nous emmener à seulement à 200 mètres du cratère.


Là haut, pas grand-chose. Les parois du cratère rendent pas mal de fumé du au refroidissement ambiant lorsque viens la nuit. L’effet est d’ailleurs accentué par la pluie durant la journée.



Finalement, ça se découvre au fil des minutes et on peut voir quelques belles éruptions du petit et du plus gros à une centaine de mètres du premier.


Mardi 20 novembre

      Je remonte au volcan en fin de matinée pour y rester jusqu’au soir. Il doit y avoir pas mal de touristes et devrait donc passer ma journée à parler autour du cratère.


Entre 11h (mon arrivé) et 16h30 (l’arrivé des touristes pour voir les éruptions nocturnes) je croiserai 1 groupe d’une dizaine de touristes. Tout le reste de la journée, j’ai le volcan rien qu’à moi. Le temps est parfait (forcement un peu nuageux) seul hic, ma crème solaire que j’ai laissée dans ma tente me donnera un bon teint de roastbeef anglais… Durant la journée, je vois beaucoup d’éruptions dont la plus part des projectiles reste assez loin du bord du cratère où je me trouve. Ça n’empêche pas d’être très violant et beaucoup me feront sursauter. Je vois même une bombe (projectile venant du volcan) d’une quinzaine de cm de diamètre atterrir 20 mètres derrière moi. A partir de ce moment là, lors des éruptions, je ne cherche plus à prendre des photos mais plutôt suivre les bombes des yeux, au cas où.


Les ondes de chocs sont également très impressionnantes, on se croirait dans un film…

Je me décide à faire le tour du cratère sans trop savoir si on peut vraiment le faire. Certain passages me semble risqué mais je vois des traces de pas qui me rassure. Je suis assez casse coup pour risquer de me casse une jambe si çà en vaut la peine mais pas pour y laisser ma vie à un mois d’un aligot saucisse !


Le tour est vraiment joli et je vois, de l’autre versant, le cratère d’une dizaine de mètres seulement projetant de la lave continuellement.


Le coté où je me trouve étant souvent face au vent, il n’est pas très fréquenté. Je n’y reste d’ailleurs pas longtemps car le vent tourne beaucoup.


La fumé blanche est constituée en partie d’eau, la bleuté, de gaz (je ne sais pas lesquels, ce n’était pas marqué dans le bouquin) et les marrons, de cendres, débris de tout et n’importe quoi.

Je finis mon petit tour tranquillement avant de retourner au « point des touristes ». 16h30, premier touriste, c’est Brandon, un canadien avec qui j’ai pris l’avion à Ambrym deux semaines avant. Ca y est, je sors de ma solitude. Les touristes affluent et je retrouve également les canadiens qui voyagent avec leur catamaran que j’ai rencontré une semaine avant à Epi. Le temps est beaucoup mieux que la veille, j’ai eu de la chance contrairement à mon épiderme qui lui, hurle à la mort… Spectacle est tout simplement impressionnant même si les photos ne rendent pas grand-chose, GG, tu te serré éclaté comme un foufou ! J’ai d’ailleurs vu des asiatiques (toujours les mêmes) avec des appareils de fous et des objectifs longs comme mon bras. Non non, je ne suis pas marseillais sur les bords, de loin, je pensais d’ailleurs que c’était un télescope !


Pour finir, une vidéo de Brandon, alias « Crazy Canadian », tout simplement ‘maaazing ! :

Retour au camping ou je mange avec mon copain d’autre atlantique, il prévoit de partir à 3h30 du matin pour voir le levé de soleil au sommet du cratère. Il a du courage ! Moi je prends la voiture demain matin à 6h pour prendre l’avion de 8h… Dernier arrêt : La capitale jusqu’à dimanche.





Toutes les photos de l'article au lien suivant :


Back to Top